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Deux
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"Ici, deux mondes s'opposent. Mélange exquis d'aigre et de doux, ce film aborde avec justesse et adresse des thèmes délicats tels que le suicide, la schizophrénie ou encore la greffe d'organes, qu'il expose avec beaucoup de sensibilité. Un court-métrage puissant, où la froideur des couloirs d'un hôpital contraste avec la chaleur d'une histoire d'amour, où la complexité d'une médecine capricieuse contrarie la simplicité d'une rencontre imprévue, où une mort brutale est prémisse d'une renaissance. A ce savoureux mélange viennent s'ajouter une superbe mise en scène et une photographie irréprochable couronnés par un jeu d'acteurs époustouflant. Ce n'est pas un hasard si Deux a remporté le premier prix dans la catégorie des Léopards de demain lors du 54ème Festival de Locarno. Ce chef-d'oeuvre, épatant de maîtrise et d'émotion est la réalisation de Franz Josef Holzer, né en 1967, diplômé de médecine, et auteur-réalisateur indépendant depuis 1998. Tout commence la veille de Noël, alors qu'Eugène décide d'en finir. Le jeune homme, désespéré, se tire une balle dans la tête. Mais la vie lui accorde un bref sursis. Il est emmené d'urgence à l'hôpital et réanimé aux soins intensifs. Son état reste très critique. Pendant plu-sieurs heures il est suspendu entre la vie et la mort. Des médecins s'activent autour de lui, une machine le maintient en vie, mais son âme n'y est plus. Son esprit a quitté son corps. Dans ses pensées, Eugène s'allume une cigarette. Puis il rencontre Renée, une jeune femme esseulée, patiente de l'hôpital, qui s'y rend chaque semaine pour faire une dialyse. Elle connaît le bâtiment comme le fond de sa poche. Entre les deux personnages, l'entente est parfaite. Eugène n'hésite pas à se confier. Il fait part de ses problèmes à Renée, lui raconte comment ses deux personnalités l'ont rendu fou, comment sa maladie l'a dégoûté de la vie. Renée, elle, lui explique qu'elle est dans l'attente d'un rein. Elle espère à chaque instant la sonnerie de son beeper, signe qu'elle pourra être greffée et mettre fin à son supplice. Malheureusement, Eugène doit partir et délaisser Renée. Mais il ne s'en va pas en lui laissant les mains vides. Dans les couloirs résonne alors la sonnerie aiguë du beeper."
Maëlle Grand-Bossi, Cinema e gioventù, Pubblicazione 2001
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